L’identité nationale en danger
Par : Farid Belgacem
Jamais
l’Algérie n’a connu un aussi grand massacre de ses biens culturels que
celui enregistré de 2000 à 2012. Les “effaceurs” de l’histoire, de la
civilisation et des traces remontant à des dizaines de milliers
d’années continuent de sévir dans l’indifférence totale.
“Les hommes oublient facilement la mort de leur père que la perte du patrimoine.” Cette célèbre phrase est de Nicolas Machiavel. Et pourtant ! Ce qui se passe sous le ciel algérien, un musée à ciel ouvert, dépasse la notion machiavélique. Les “effaceurs”, appelons-les ainsi, sévissent et bradent notre histoire et notre civilisation en France, en Tunisie, en Italie, aux États-Unis d’Amérique, ou encore au Moyen-Orient pour une bouchée de pain. Le rapport de la Gendarmerie nationale est accablant. On massacre en silence le patrimoine algérien et on dégrade les sites archéologiques sous le regard placide de la conscience nationale. Théoriquement, “les monuments et les sites historiques, qui témoignent, par leur diversité, de la continuité des cultures vécues dans le bassin méditerranéen, donc une richesse nationale est sauvegardée, protégée et conservée par un ensemble de dispositifs organisationnels et législatifs”. Pratiquement, seuls les services de sécurité, interpellés et mobilisés, semblent être concernés par cette protection.
“Les hommes oublient facilement la mort de leur père que la perte du patrimoine.” Cette célèbre phrase est de Nicolas Machiavel. Et pourtant ! Ce qui se passe sous le ciel algérien, un musée à ciel ouvert, dépasse la notion machiavélique. Les “effaceurs”, appelons-les ainsi, sévissent et bradent notre histoire et notre civilisation en France, en Tunisie, en Italie, aux États-Unis d’Amérique, ou encore au Moyen-Orient pour une bouchée de pain. Le rapport de la Gendarmerie nationale est accablant. On massacre en silence le patrimoine algérien et on dégrade les sites archéologiques sous le regard placide de la conscience nationale. Théoriquement, “les monuments et les sites historiques, qui témoignent, par leur diversité, de la continuité des cultures vécues dans le bassin méditerranéen, donc une richesse nationale est sauvegardée, protégée et conservée par un ensemble de dispositifs organisationnels et législatifs”. Pratiquement, seuls les services de sécurité, interpellés et mobilisés, semblent être concernés par cette protection.