Les liens entre le Patrimoine culturel
immatériel (PCI) et certains aspects économiques, tels que la
commercialisation, le tourisme ou la labellisation feront l’objet
vendredi et samedi à Rabat d’une réunion d’experts internationaux dans
le domaine du patrimoine, a-t-on appris jeudi dans la capitale
marocaine.
Placée sous le thème "Le patrimoine culturel immatériel et l’économie", cette réunion sera consacrée à la problématique de la commercialisation du PCI, à la valeur économique pour chacun de ses domaines (expressions orales, pratiques sociales, arts du spectacle, connaissances de la nature et de l’univers, savoir-faire de l’artisanat), à l’appréciation du juste équilibre entre valeur culturelle et valeur économique du PCI et aux moyens d’atteindre un tel équilibre.
Initiée par le ministère marocain de la Culture et l’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), la réunion se tient à l’occasion du 10ème anniversaire de la Convention pour la sauvegarde du PCI de 2003, ratifiée à ce jour par 156 Etats membres de l’Organisation onusienne.
Cette rencontre verra la participation de spécialistes venant de plusieurs pays notamment d’Afrique du Sud, de Belgique, du Burkina Faso, du Canada, d’Egypte, des Emirats Arabes Unis, des Etats-Unis, de France, du Japon et de la Turquie, outre le pays hôte.
APS, vendredi 5 juillet 2013 10:45
Placée sous le thème "Le patrimoine culturel immatériel et l’économie", cette réunion sera consacrée à la problématique de la commercialisation du PCI, à la valeur économique pour chacun de ses domaines (expressions orales, pratiques sociales, arts du spectacle, connaissances de la nature et de l’univers, savoir-faire de l’artisanat), à l’appréciation du juste équilibre entre valeur culturelle et valeur économique du PCI et aux moyens d’atteindre un tel équilibre.
Initiée par le ministère marocain de la Culture et l’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), la réunion se tient à l’occasion du 10ème anniversaire de la Convention pour la sauvegarde du PCI de 2003, ratifiée à ce jour par 156 Etats membres de l’Organisation onusienne.
Cette rencontre verra la participation de spécialistes venant de plusieurs pays notamment d’Afrique du Sud, de Belgique, du Burkina Faso, du Canada, d’Egypte, des Emirats Arabes Unis, des Etats-Unis, de France, du Japon et de la Turquie, outre le pays hôte.
APS, vendredi 5 juillet 2013 10:45
La protection des patrimoines culturels nationaux en débat à Asilah
La conservation et la réhabilitation des patrimoines culturels
nationaux, qu'ils soient matériels ou immatériels, doivent être
l'affaire de tous et non pas seulement des élites, ont insisté
dernièrement à Asilah, les intervenants à la deuxième journée d'un
colloque sur "Identité, diversité et sécurité culturelle".
Le rôle de la société civile et des populations locales, conjugué à celui des gouvernements et des élites intellectuelles, s'avère incontournable pour protéger ce patrimoine humain menacé de disparition dans certaines parties du monde, où il est exposé à la marginalisation et à la destruction méthodique lors des conflits armés, ont-ils estimé lors de cette rencontre organisée dans le cadre du 35ème Moussem culturel international d'Asilah.
En grand spécialiste du patrimoine culturel matériel et ancien ministre égyptien des antiquités, Zahi Hawass a jugé nécessaire que le débat sur la préservation du patrimoine sorte des salons feutrés et préconisé la mise en place de programmes de sensibilisation du grand public au rôle qui lui incombe en matière de sauvegarde et de valorisation de l'héritage culturel dont il est le dépositaire.
Dans le même ordre d'idées, Mounir Bouchenaki, conseiller spécial de la directrice générale de l’UNESCO, a prévenu que les monuments, les sites historiques et les musées sont devenus une cible privilégiée lors des guerres menées à travers le monde, plus encore que les bâtiments et les positions militaires névralgiques.
Dans son exposé intitulé "Patrimoine culturel immatériel et conflits armés", Annie Tohmé Tabet, professeur d'anthropologie à l'Université Saint Joseph au Liban, a relevé que "les œuvres immatérielles et les monuments représentant une valeur symbolique sont généralement visés par des actes belliqueux tels que l'endommagement, le vandalisme et le pillage".
Selon le secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, Mohamed Benaissa, il s'avère impératif d'associer la société civile, les collectivités locales et le secteur privé aux efforts pour la sauvegarde des patrimoines culturels nationaux, étant donné que les gouvernements ne peuvent faire cavalier seul en la matière en raison surtout de leurs ressources et marge de manœuvre limitées.
Le rôle de la société civile et des populations locales, conjugué à celui des gouvernements et des élites intellectuelles, s'avère incontournable pour protéger ce patrimoine humain menacé de disparition dans certaines parties du monde, où il est exposé à la marginalisation et à la destruction méthodique lors des conflits armés, ont-ils estimé lors de cette rencontre organisée dans le cadre du 35ème Moussem culturel international d'Asilah.
En grand spécialiste du patrimoine culturel matériel et ancien ministre égyptien des antiquités, Zahi Hawass a jugé nécessaire que le débat sur la préservation du patrimoine sorte des salons feutrés et préconisé la mise en place de programmes de sensibilisation du grand public au rôle qui lui incombe en matière de sauvegarde et de valorisation de l'héritage culturel dont il est le dépositaire.
Dans le même ordre d'idées, Mounir Bouchenaki, conseiller spécial de la directrice générale de l’UNESCO, a prévenu que les monuments, les sites historiques et les musées sont devenus une cible privilégiée lors des guerres menées à travers le monde, plus encore que les bâtiments et les positions militaires névralgiques.
Dans son exposé intitulé "Patrimoine culturel immatériel et conflits armés", Annie Tohmé Tabet, professeur d'anthropologie à l'Université Saint Joseph au Liban, a relevé que "les œuvres immatérielles et les monuments représentant une valeur symbolique sont généralement visés par des actes belliqueux tels que l'endommagement, le vandalisme et le pillage".
Selon le secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, Mohamed Benaissa, il s'avère impératif d'associer la société civile, les collectivités locales et le secteur privé aux efforts pour la sauvegarde des patrimoines culturels nationaux, étant donné que les gouvernements ne peuvent faire cavalier seul en la matière en raison surtout de leurs ressources et marge de manœuvre limitées.
http://www.libe.ma/La-protection-des-patrimoines-culturels-nationaux-en-debat-a-Asilah_a39837.html
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