21.03.2013, 17:55 - Monde
Actualisé le 21.03.13, 17:57
Sous le prétexte que ces monuments ne respectent pas le
monde musulman, un islamiste égyptien veut que le Sphinx et les
pyramides soient détruits. Les forces de l’ordre prennent ces menaces au
sérieux...
Connu pour son apologie de la violence après avoir combattu au Pakistan et en Afghanistan – c’est lui qui a dirigé la destruction des célèbres bouddhas géants de Bamyan – durant 22 ans, l’islamiste égyptien Morgan Salem al-Gohary a lancé une nouvelle fatwa. Cible de son courroux: le Sphinx et les grandes pyramides. «Ces monuments doivent être démolis», dit-il brutalement. «Les pharaons étaient considérés comme des dieux, on les priait et on les vénérait, même encore aujourd’hui. Dans le Coran, Allah nous demande de ne prier que lui.»
Actualisé le 21.03.13, 17:57
Un islamiste égyptien demande la destruction du Sphinx et des pyramides
egypte
Crédit: KEYSTONE
Ajouter un commentaire
Connu pour son apologie de la violence après avoir combattu au Pakistan et en Afghanistan – c’est lui qui a dirigé la destruction des célèbres bouddhas géants de Bamyan – durant 22 ans, l’islamiste égyptien Morgan Salem al-Gohary a lancé une nouvelle fatwa. Cible de son courroux: le Sphinx et les grandes pyramides. «Ces monuments doivent être démolis», dit-il brutalement. «Les pharaons étaient considérés comme des dieux, on les priait et on les vénérait, même encore aujourd’hui. Dans le Coran, Allah nous demande de ne prier que lui.»
Ces menaces sont prises très au sérieux par les autorités
égyptiennes. L’armée a été appelée en renfort et patrouille à bord de
pick-up aux abords du Sphinx et des pyramides, dont celle de Khéops,
seule merveille du monde antique qui existe encore. Des policiers en
civil se mêlent aussi aux touristes pour repérer les comportements
suspects.
A l’université al-Azhar, au Caire, les membres du comité de la
fatwa ont examiné ces réclamations. Leur avis religieux est sans appel:
les antiquités égyptiennes font partie du patrimoine culturel du pays!
Davantage de détails dans votre édition de «La Côte» de demain.
Par REDACTION
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου