VIDEO. Visite guidée du MuCEM à Marseille
Το Μουσείο Ευρωπαϊκών και Μεσογειακών Πολιτισμών εγκαινιάζεται αυτή την εβδομάδα στη Μασσαλία, που είναι φέτος Πολιτιστική Πρωτεύουσα της Ευρώπης.Το καινούργιο αυτό κτίριο έχει μέγεθος 40.000 τ.μ., περιλαμβάνει το κάστρο του Αγίου Ιωάννη, το οποίο χρονολογείται από τον 12ο αιώνα.
Το φωτισμένο κτίριο J4 ενώνεται στα δεξιά με το Οχυρό του Αγίου Ιωάννη και στολίζουν το παλαιό λιμάνι της Μασσαλίας
Αρχιτέκτονας του νέου μουσείου είναι ο Ρούντι Ριτσιότι: «Το να είσαι πολίτης της Μεσογείου δεν έχει να κάνει με το πιστοποιητικό γέννησής σου. Είναι ένα πιστοποιητικό ταξιδιού. Αυτή η περιοχή είναι ένα ταξίδι.»
Στόχος του μουσείου είναι να αναδείξει τη Μεσόγειο Θάλασσα ως κοιτίδα και αφετηρία του σύγχρονου ευρωπαϊκού πολιτισμού. Μια θαλάσσια λεκάνη που δημιούργησε ιστορία που τη μοιράζονται σήμερα πολλοί λαοί, οι οποίοι έχουν πολλά κοινά πολιτισμικά στοιχεία.
«Πίσω μου βλέπετε αυτό που αποκαλούμε Σακιέ, ένα υδραυλικό εργαλείο που χρησιμοποιούσαν οι κάτοικοι για την άντληση νερού από τα πηγάδια στο Νείλο ποταμό. Είναι πολύ ενδιαφέρον, καθώς αναδεικνύει τα προβλήματα που υπήρχαν με τη διαχείριση νερό στην Μεσόγειο» εξηγεί ο πρόεδρος του μουσείου, Μπρούνο Σουτζαρέλι.
«Εδώ καθόμαστε στο πλατωνικό συμπόσιο, όπου οι Έλληνες συζητούσαν για την πόλη και τους πολίτες. Αυτό αφορούσε αποκλειστικά τους άνδρες. Αποκλείονταν γυναίκες, σκλάβοι και μέτοικοι. Βλέπουμε γυναίκες που συζητούν για τα ίσα δικαιώματα που απολαμβάνουν σήμερα» αναφέρει ο Ζέεβ Γκουραριέ, Γενικός Επιμελητής της Μεσογειακής αίθουσας.
Παράλληλα με τις προσωρινές αλλά και τις μόνιμες εκθέσεις, το νέο μουσείο της Μασσαλίας για το μεσογειακό αλλά και τον ευρωπαϊκό πολιτισμό θα φιλοξενεί συναυλίες, διαλέξεις, προβολές ταινιών θεατρικές παραστάσεις, καθώς και εργαστήρια μεσογειακής μαγειρικής.
Το μουσείο θα ανοίξει για το κοινό στις 7 Ιουνίου.
http://gr.euronews.com/2013/06/04/marseille-unveils-long-awaited-mucem/
Mucem: du rêve méditerranéen à la question du genre
Le
nouveau musée marseillais, pour son inauguration, présente deux
expositions temporaires. La première aborde le noir et le bleu, deux
couleurs incontournables dans l'univers méditérranéen. La seconde se
penche sur la notion de féminin-masculin, d'une rive à l'autre de la
Grande Bleue.
Si la présentation de la collection permanente du MuCem
est un brin compliquée, les deux expositions temporaires mises sur pied
pour l'inauguration et présentées jusqu'au 6 janvier 2014 sont
nettement plus pédagogiques, voire explicites. Il faut pousser ses pas
dans les dédales du musée, tout en noir poli - rappelant la texture des
galets roulés par l'eau - pour trouver les salles. Mais l'errance des
visiteurs est à chaque fois récompensée par la vue à travers les
résilles du bâtiment, où la mer s'offre, d'un bleu tranché.
La première exposition «Le noir et le bleu, un rêve méditerranéen» évoque ce qui a fait la civilisation méditerranéenne dont le bleu de la mer justement, incarnée par le tableau de Miro, Bleu II. Et ce qui l'a niée, sa part d'ombre en quelque sorte, dans laquelle se trouve la domination d'une rive sur l'autre, ou d'un pays sur d'autres. Batailles pour les rivages, conquêtes du monde et des civilisations - à commencer par celle de Bonaparte en Égypte -, les pourtours de la mer Méditerranée n'ont cessé d'être le théâtre d'explorations, de guerres et de colonisations, mais aussi de commerces, d'échanges et de cosmopolismes - illustré par les villes d'Istanbul, de Beyrouth et d'Alexandrie. La domination de l'Afrique a cédé le pas au tourisme, occupation plus joyeuse du territoire bleu: c'est en tout cas un des clins d'œil de l'exposition. Le noir, dans l'idée de Thierry Fabre, commissaire, c'est aussi la mafia, un des envers du décor. C'est aussi les conflits, mis en scène notamment par des artistes contemporains, dont l'Algérien Amar Bouras, qui a produit une fresque sur les années 1990 en Algérie.
«Au bazar du genre, féminin-masculin en Méditerranée» ouvre sur une grande photo de Pilar Albarracin, montrant une femme toréador portant une Cocotte-Minute. Et ce n'est que la mise en bouche. Prenant acte de la domination masculine historique dans la plupart des pays, le commissaire rappelle que cet ordre est remis en question par la revendication féminine, mais aussi par les minorités sexuelles.
On commence donc par un cours d'histoire, avec des films autour du MLF ou des affiches du Planning familial issues de tous les pays, montrant la montée en puissance des femmes, pour terminer sur «l'homme enceinte». À chaque fois, la scénographie de Didier Faustino sauve tout, même du sérieux: les mariés, de Pierre et Gilles, montrant un couple gay à la noce, dont l'un revêtu d'une robe meringue, sont là pour le prouver. On peut donc rire de tout, y compris de la «question du genre».
La première exposition «Le noir et le bleu, un rêve méditerranéen» évoque ce qui a fait la civilisation méditerranéenne dont le bleu de la mer justement, incarnée par le tableau de Miro, Bleu II. Et ce qui l'a niée, sa part d'ombre en quelque sorte, dans laquelle se trouve la domination d'une rive sur l'autre, ou d'un pays sur d'autres. Batailles pour les rivages, conquêtes du monde et des civilisations - à commencer par celle de Bonaparte en Égypte -, les pourtours de la mer Méditerranée n'ont cessé d'être le théâtre d'explorations, de guerres et de colonisations, mais aussi de commerces, d'échanges et de cosmopolismes - illustré par les villes d'Istanbul, de Beyrouth et d'Alexandrie. La domination de l'Afrique a cédé le pas au tourisme, occupation plus joyeuse du territoire bleu: c'est en tout cas un des clins d'œil de l'exposition. Le noir, dans l'idée de Thierry Fabre, commissaire, c'est aussi la mafia, un des envers du décor. C'est aussi les conflits, mis en scène notamment par des artistes contemporains, dont l'Algérien Amar Bouras, qui a produit une fresque sur les années 1990 en Algérie.
«L'homme enceinte»
Avec la seconde exposition temporaire, présentée au même étage, c'est un autre genre d'histoire, si l'on peut dire, qui se joue. Dans une présentation drôle et pétillante, mais aux conclusions sujettes à discussion, le commissaire Denis Chevallier a voulu s'amuser autour de la notion de sexes, et faire passer quelques messages. L'époque veut cela, qui ne cesse de remuer la question, celle de l'égalité dans la différence, de l'évolution des hommes et des femmes, de la place de l'un par rapport à l'autre - jusqu'à l'écœurement. évidemment, la matière est tentante pour les artistes, qui s'en sont donné à cœur joie.«Au bazar du genre, féminin-masculin en Méditerranée» ouvre sur une grande photo de Pilar Albarracin, montrant une femme toréador portant une Cocotte-Minute. Et ce n'est que la mise en bouche. Prenant acte de la domination masculine historique dans la plupart des pays, le commissaire rappelle que cet ordre est remis en question par la revendication féminine, mais aussi par les minorités sexuelles.
On commence donc par un cours d'histoire, avec des films autour du MLF ou des affiches du Planning familial issues de tous les pays, montrant la montée en puissance des femmes, pour terminer sur «l'homme enceinte». À chaque fois, la scénographie de Didier Faustino sauve tout, même du sérieux: les mariés, de Pierre et Gilles, montrant un couple gay à la noce, dont l'un revêtu d'une robe meringue, sont là pour le prouver. On peut donc rire de tout, y compris de la «question du genre».
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